Les horizons d’Aura me touchent particulièrement en ce qu’ils me semblent rallier, à partir de l’expérience de la douleur de migraine, une dialogique primordiale : celle de la pulsation de souffrance, avec son partage de scansion mortifère, et de tension surgissante des mondes et de la vie. Cela s’intrique, se noue et se dénoue dans l’œuvre de Coco Téxèdre, d’une manière haletante éblouie, comme cela nous transit aujourd’hui dans le maillage ionique des cybermondes, les déchéances et les insurrections planétaires.

Suzanne Aurbach

Aura – Centre de création et de résidence La Caserne Joué-Lès-Tours 2006 – Galerie Capazza 2013 (catalogue)